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    * ** *** Relevés des émigrants (hors Europe) originaires de Franche-Comté *** ** *
   
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Familles de Migrants

Commune : Courbenans (70)
Département : France
   Date de l'acte : 27/01/1775
Intervenant 1 : 
   Nom : GAUDARD Thérèse
   Sexe : Féminin
   Origine : Courbenans, Haute-Saône (70), Franc
   Date de naissance : 27/01/1775
   Parents : 
      Nom du père : GAUDARD Pierre
      Nom de la mère : PETITCLERC Marie
Intervenant 2 : 
   Nom : GAVILLET Pierre François
Références : 
Commentaire général : Famille ** GAVILLET Claude Francois x DIDIER Marie Joséphine **
Variantes du patronyme : GODARD
Naissance : 27 jan. 1775 Courbenans, Haute-Saône (70), Franche-Comté
Départ : Havre(Le), Seine-Maritime (76), Haute-Normandie
Mode de transport : Ship 'Pyramid'
Arrivée : 08 oct. 1852 New Orleans, Jefferson Parish, Louisiana
Mariage : 27 nov. 1799 Secenans, Haute-Saône (70), Franche-Comté 06/Frim/08
Décès : 1853 Saint Louis County, Missouri A CONFIRMER
Sépulture : Old Cathedral Cemetery (Defunct) Saint Louis St. Louis City Missouri, USA
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Sources : William Alfred Jacquot , C. DUPORT , G.DAVID


* ** *** Commentaires généraux *** ** *

Initialement Wayne Kelsey attribuait le décès à la mère de DIDIER Marie Josephe (MALCUIT Claude Françoise) mais ceci n'est pas possible puisque cette dernière est † à Abbévillers (25) le 15/09/1867.
Il s'agit probablement de sa belle mère (GAUDARD Thérèse) qui a émigré avec la famille.

She contracted cholera while travelling to Nauvoo,Ill. from New Orleans. She was with her family, and was among a group of Cabet's Icarians emigrating from France.
Wayne Kelsey

*** A propos des Cabets' Icariens (Source Wikipedia)
- Icarie est le nom donné par le théoricien politique et socialiste utopique Étienne Cabet à sa cité idéale, une utopie reposant sur des principes communistes chrétiens. Par extension, « Icarie » (ou Icaria en anglais) sera le nom donné aux communautés intentionnelles fondées aux États-Unis par les adeptes de Cabet, se désignant « Icariens ».
- Inspiré à la fois par l'Utopia de Thomas More et son amitié avec le réformateur gallois Robert Owen, Cabet décrit Icarie à travers le récit imaginaire d'un jeune aristocrate anglais visitant une île mystérieuse. Voyages et aventures du Lord Wiliam Carisdall en Icarie est d'abord publié en 1840 en Angleterre anonymement, Cabet craignant d'être arrêté par les autorités françaises. Cette peur se révélant infondée, l'ouvrage est ensuite réédité en France à partir de 1842 sous le titre Voyage en Icarie, cette fois-ci portant le nom de l'auteur. Le succès du livre entraînera quatre autres éditions en huit ans.

* TEXAS : Le 10 octobre 1847, environ 150 personnes réunies dans les locaux du journal Le Populaire votent l’« Acte de Constitution d’Icarie », élisent comme président Étienne Cabet et établissent un « Bureau de l’immigration icarienne » dans ces locaux. En décembre, Charles Sully est envoyé comme éclaireur pour préparer le terrain situé sur les rives de la Red River, dans les environs de la ville de Cross Timber, au Texas. Le 3 février 1848, 69 colons dirigés par Gouhenart, un peintre et marchand de tableaux, en l’absence de Cabet qui purge une peine de prison, embarquent au port du Havre.
- Ils n’arrivent sur leur terrain qu’en juin 1848 après une longue et pénible marche car la Red River n’est pas praticable jusqu’à Cross Timber. Là, ils tentent d’organiser leur communauté mais sont vite découragés par le climat : plusieurs colons y meurent à cause de la fièvre paludique. Ils décident donc de se rendre à La Nouvelle-Orléans où, après avoir rencontré d’autres colons icariens embarqués le 15 octobre, le 2 et le 12 novembre à Bordeaux qui sont dans une situation identique à la leur, ils votent la dissolution de la communauté icarienne.

* ILLINOIS : Cabet, dès son arrivée à La Nouvelle-Orléans le 19 janvier 1849, tente de reprendre les choses en main , il convoque une assemblée générale grâce à laquelle il arrive à convaincre 280 hommes, 74 femmes et 64 enfants sur un total de 485 colons à poursuivre l’aventure icarienne. Le premier mai 1849, les colons arrivent dans l’Illinois dans la localité de Nauvoo, fondée en 1840 par les Mormons, mais dont ils furent expulsés six années plus tard. Le climat est agréable et les terres sont fertiles. Pendant l’assemblée générale du 21 février 1850, les colons votent la constitution définitive de la communauté icarienne. Celle-ci prospère et les colons, français comme américains, affluent jusqu’en décembre 1855.
- En octobre 1856, une crise interne due à l’insurrection de plusieurs colons qui jugent Cabet trop autoritaire et le système qu’il a mis en place trop liberticide, se résout par son départ, accompagné de 75 hommes, 47 femmes et 50 enfants, pour Saint-Louis, dans le Missouri. C’est là, peu après leur installation, que Cabet meurt d’une attaque cérébrale. Mercadier, qui est élu président afin de lui succéder, décide de quitter Saint-Louis en mai 1858 pour installer la communauté à Cheltenham. La communauté se poursuit jusqu’en 1863, quand les colons doivent prononcer sa dissolution, ruinés par les conséquences de la Guerre de Sécession.

* IOWA : J.-B. Gérard, qui avait succédé à Cabet dans la ville de Nauvoo, décide en 1857, alors à la tête de 240 colons, d’installer la communauté à Corning, dans l’Iowa, près de Nodaway. Certains décident alors de retourner en France, d’autre de rester à Nauvoo en abandonnant la communauté, et d’autres encore suivent Gérard. En 1863, la communauté icarienne de Corning n’est plus composée que de soixante personnes, mais sa prospérité et sa bonne productivité attirent de nombreux nouveaux et anciens colons.
- En 1876, un nouveau conflit interne éclate : le parti des Jeunes Icariens, progressistes et révolutionnaires, accuse ce qu’il appelle la « Vieille Icarie » d’être trop conservatrice et routinière. En 1878, c’est la cour d'appel du comté qui règlera cette affaire en prononçant la dissolution de la communauté.

* Icaria-Speranza
- En 1881, intrigué par des récits relatant la popularité des idées socialistes à San Francisco, Armand Dehay part pour la Californie avec sa famille pour vivre temporairement avec son frère Théodore. Encouragé par Émile Bée, un chef de file du Parti travailliste socialiste, à tenter une nouvelle expérience icarienne dans la région, Dehay écrit à Paul et Pierre Leroux pour les inciter à le rejoindre. Après une exploration de la vallée de Napa, ils décident de relocaliser la jeune Icarie dans le comté voisin de Sonoma, près de Cloverdale.
- Utilisant leur propriété d'Iowa comme garantie, ils achètent à crédit un ranch de 885 acres (358 ha) sur la Russian River au printemps pour 15 000 dollars, et baptisent leur nouvelle communauté Speranza, une référence au frontispice du journal défunt de Jules Leroux, L'Espérance. 100 acres (40 ha) de blé, 45 acres (18 ha) de vigne et 5 acres (2 ha) de pêchers sont plantés et une scierie est construite afin de rembourser le prêt, le reste des terres étant dédié au pâturage. Bien qu'ayant réduit leur dette à 6 000 dollars en 1883, les Icariens de Speranza sont bien loin de l'objectif idéal de l'autosuffisance, déjà remis en question par Péron dans l'Iowa.
- À la fin de cette année-là, la communauté adopte une charte décrivant les principes gouvernant la colonie. Son fonctionnement diffère sensiblement des Icaries précédentes, s'inspirant des idées de Charles Fourier et Saint-Simon.
- La communauté Icaria Speranza sera dissoute le 3 août 1886 par la cour de justice du comté.

O à Vellechevreux et Courbenans Haute-Saône (70)
Naissance de GODARD Thérèse (F) le 27/01/1775
Nom du père : GODARD Pierre, demeurant à Courbenans
Nom de la mère : PETITCLERC Marie
Nom du parrain : BLANC Blaise
Nom de la marraine : GODARD Geneviève
MAGNIN, curé
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Secenans Haute-Saône (70)Secenans
Mariage le 27/11/1799 (06/Frim/08)
* Nom de l'époux : GAVILLET Pierre François, 24 ans, Cultivateur
Nom du père : GAVILLET Honore
Nom de la mère : POUTRET Anne Claude
* Nom de l'épouse : GAUDARD Thérèse originaire de Courbenans, 25 ans
Nom du père : GAUDARD Pierre, † Courbenans
Nom de la mère : PETITCLERC Marie, Résidant à Courbenans
Joseph GIRARDOT agent de la commune
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Secenans Haute-Saône (70)
Dècès de GAVILLET Pierre François (M) le 25/12/1807, 45 ans
Conjoint : GODARD Thérèse
Témoins :
MANTRAND Claude François, 49a Cultivateur cousin germain
GOZE Joseph, 54a tissier à Granges-la-Ville cousin
Crédits : 
ID du déposant : DAVID Gilles
Gestion : 

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