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* ** *** Relevés des émigrants (hors Europe) originaires de Franche-Comté *** ** * |
Commune : | Pontarlier (25) |
Département : | France |
Date de l'acte : | 28/01/1652 |
Intervenant 1 : | |
Nom : | RACLE Sébastien |
Sexe : | Masculin |
Origine : | Pontarlier, Doubs (25), Franche-Com |
Date de naissance : | 28/01/1652 |
Profession : | homme d'église |
Références : | |
Commentaire général : | Famille ** ZZZ Patronymes commençant par R ** Variantes du patronyme : RALE RASLE Naissance : 28 jan. 1652 Pontarlier Doubs (25) Franche-Comté A confirmer Départ : 23 juil. 1689 Arrivée : 13 oct. 1689 Québec CANADA Décès : 23 aoû. 1724 Narrantsouac État du Maine CANADA ------------------------------------------------------------------------------- * ** *** Commentaires généraux *** ** * Communiqué par Renée TELHA xxxxx://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien_Racle#Professeur_en_France Sébastien Racle (ou Rale Rasle ou Rasles) (né le 4 janvier 1652 ou le 4 janvier 16573 à Pontarlier dans le Doubs tué le 23 août 1724) était un missionnaire et grammairien jésuite. Envoyé en mission au Québec il vécut chez les peuples outaouais huron et illinois dont il étudia les différents dialectes. À partir de 1693 il se fixa chez les Abénaquis à Narrantsouac sur les bords de la Kennebec. Les Abénaquis menant des raids incessants sur les forts britanniques le gouverneur de la Nouvelle-Angleterre mit sa tête à prix. Il trouva la mort lors d'une attaque britannique décisive en août 1724 Professeur en France Racle entra au collège des Jésuites à Dole le 24 septembre 1675. Après avoir terminé son noviciat il fut nommé professeur de cinquième au séminaire de Carpentras où il séjourna deux ans puis il fut appelé à Nîmes et successivement à Carpentras et à Lyon où il enseigna la théologie. De là il passa à sa troisième année de probation et il partit pour le Canada le 23 juillet 1689 La mission des Illinois Le père Racle arriva à Québec le 13 octobre et il fut aussitôt envoyé à la mission abénaquise de Saint-François-de-Sales pour se mettre au courant de la langue des indigènes. « À mon arrivée à Québec écrivait-il à son frère je m’appliquai à la langue de nos sauvages. Cette langue est très difficile car il ne suffit pas d’en étudier les termes et leur signification et de se faire une provision de mots et de phrases il faut encore savoir le tour de l’arrangement que les sauvages leur donnent et que l’on ne peut guère attraper que par le commerce et la fréquentation de ces peuples4. » Le père Racle qui était doué d'une mémoire prodigieuse eut bientôt fait de se familiariser avec l'abénaqui. Il apprit en outre à parler correctement l'outaouais le huron et l'illinois. C'était un homme d'une énergie de fer jouissant d'une santé des plus robustes mû en outre par un zèle que son départ pour un pays lointain avait déjà montré. Le 13 août 1691 il partit pour la mission des Illinois qui avaient perdu leur missionnaire. Il n'arriva à destination qu'au printemps suivant ayant dû s'arrêter plusieurs mois à Michillimakinac. Dans une lettre à son frère il nous fait connaître les mœurs des Illinois chez qui il resta deux ans avec un grand luxe de détails. La mission de Narrantsouack Enfin en 1693 le père Racle fut appelé à prendre le chemin de la mission abénaquise de Narrantsouack petit village situé à 10 km de Norridgewock presque vis-à-vis l'embouchure de la rivière Sandy dans le Kennebec. C'est là qu'il passera les trente dernières années de sa vie chez ces Abénaquis dont il avait su apprécier les excellentes dispositions tant à l'égard de la religion catholique qu'à l'égard des Français avec qui ils étaient alliés depuis de longues années. Étant plus proches des comptoirs anglais ils commerçaient davantage avec les négociants de Boston qu'avec ceux de Québec. Les Bostonnais espéraient toujours qu'ils finiraient par s'attacher une nation dont ils pourraient utiliser la valeur et le courage au cours des guerres qui menaçaient d'éclater entre la France et l'Angleterre. De leur côté les Abénaquis avaient juré fidélité à la France et ils virent toujours d'un mauvais œil la conduite des Bostonnais à leur égard qui pendant un certain nombre d'années put se résumer en de belles promesses[réf. nécessaire]. Le père Racle était un missionnaire avant tout. Ses supérieurs l'avaient envoyé à Narrantsouak pour s'occuper de l'avenir religieux des Abénaquis et nullement pour y faire de la politique ni même aider les Français dans leurs guerres. Il trouva sur les bords de la rivière Kennebec une peuplade déjà christianisée au contact des Jésuites. Sans être nombreux ils étaient redoutables seulement ils pouvaient manquer de direction : grisés par la victoire ils s'acharnaient à tourmenter les vaincus sans que le missionnaire fût capable de réprimer ces élans. Tel fut le cas pour le père Racle : malgré tout l'ascendant dont il jouissait sur les Abénaquis malgré toutes ses recommandations ils abusèrent souvent de leurs victoires plutôt par vengeance que par avidité. Les mœurs des Amérindiens étaient à peu près identiques sous ce rapport et les Iroquois alliés des Anglais ne le cédaient pas aux autres en férocité. Relations avec les autorités britanniques Quelque temps après l'arrivée du père Racle à Narrantsouak le gouverneur de la Nouvelle-Angleterre demanda une entrevue avec les Abénaquis. Ceux-ci consentirent mais à condition que le missionnaire y assistât afin de s'assurer que tout se fît sans préjudice à la religion et à la couronne de France. Le père dut se rendre au lieu de l'entrevue. « Je me trouvai dit-il où je ne souhaitais pas être et où le gouverneur ne souhaitait pas que je fusse5. » Après avoir sollicité les Abénaquis de rester neutres le gouverneur prit à part le père Racle et lui dit : « Je vous prie monsieur de ne pas porter vos Indiens à nous faire la guerre. » Ce à quoi répondit le missionnaire : « Ma religion et mon caractère de prêtre m’engagent à ne leur donner que des conseils de paix6. » Ce langage pouvait être sincère car la vengeance est contraire à la foi catholique et les Abénaquis tiraient une grande partie de leur subsistance dans la Nouvelle-Angleterre et leur commerce d'échanges se faisait surtout à Boston. Tout ce qui se dégage de la correspondance échangée par le Père Racle avec le gouverneur ou l'intendant de la Nouvelle-France ne sort pas du domaine des recommandations au sujet du sort des Abénaquis et de l'importance de conserver leur affection. Si d'un côté le gouvernement du Canada rendait quelques services à ces Amérindiens ceux-ci ne pouvaient pas s'en tenir à une alliance stérile. Le père Racle pouvait leur rappeler leur devoir à cet égard sans manquer à son rôle de missionnaire. Refus de quitter la mission abénaquise Cependant les Anglais le rendaient responsable de l'intervention à main armée des guerriers abénaquis. Ils mirent sa tête à prix offrant jusqu'à quatre mille livres sterling pour se procurer ce chef précieux. Les Amérindiens résistèrent à toutes les séductions et comme pour éviter toute tentative ils devinrent encore plus fervents et plus dévoués au père. Leur attachement devint de plus en plus étroit au fur et à mesure que les années s'avançaient. Un jour le bruit se répandit que les Anglais avaient envahi le quartier où demeurait le missionnaire. Ils décidèrent aussitôt de poursuivre les envahisseurs et de les traquer jusque dans leurs derniers retranchements dût-il leur en coûter la vie. Mais c'était une fausse alerte. De pareilles scènes se renouvelèrent souvent et toujours les Amérindiens se montrèrent disposés à défendre leur missionnaire. Prévoyant qu'un jour ou l'autre il lui arriverait malheur ils lui proposèrent de s'enfoncer plus avant dans les terres vers Québec mais il leur dit : « Quelle idée avez-vous de moi ? Me prenez-vous pour un lâche déserteur ! Hé ! que deviendrait votre foi si je vous abandonnais ? Votre salut m'est plus cher que la vie. » Au père de la Chasse qui était venu le voir à Narrantsouack et lui conseillait de mettre sa vie en sûreté il disait : « Mes mesures sont prises Dieu m'a confié ce troupeau je suivrai son sort très heureux de m'immoler pour lui. » Mort du père Sébastien Racle de la Compagnie de Jésus lithographie de 1856. Ce qui devait arriver arriva. Un jour une armée de onze cents hommes composée d'Anglais et d’alliés amérindiens tomba à l'improviste sur le village de Narrantsouack : le massacre fut presque général. Le père Racle fut tué avec sept Abénaquis qui lui avaient fait un rempart de leurs corps au pied d'une grande croix plantée par ses soins au centre du village. L'ennemi se retira après avoir brûlé l'église et les cabanes sauvages. Le lendemain on trouva le cadavre du jésuite percé de coups la chevelure enlevée le crâne défoncé les membres mutilés. Les Abénaquis s'emparèrent de la précieuse dépouille et l'inhumèrent à l'endroit même où la veille il avait célébré le saint sacrifice de la messe. Le 23 août 1724 vit la consommation de cet odieux attentat. Le père Racle était dans la soixante-septième année de sa vie dont il avait consacré trente-quatre aux missions chez les Amérindiens. O à Pontarlier (St-Bénigne) (25) le 28/01/1652 AM Pontarlier. Registre GG4 vue 79 DL CEGFC2834 (2020) de RACLE Sébastien (M) - Fs de RACLE Étienne Honorable - et de PARRIZET Jeanne Témoins : RACLE Pierre À la place de Révérend père Sébastien PARRIZET ....? RACLE Jeanne Françoise Fille d'Étienne RACLE Document1 |
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